Le 24 avril 2025, entre 13h30 et 16h00, au Parlement européen, la présidente de l’ECDA, Madame Aiha Bacha, a eu le grand plaisir d’organiser un sommet exceptionnel sur le leadership féminin, intitulé Voix et Pouvoir.

L’événement a rassemblé 142 femmes issues de 40 nationalités, venues pour promouvoir la paix dans un contexte mondial marqué par la recrudescence des conflits.
Ce sommet a été rendu possible grâce au marrainage de Madame Estelle Ceulemans Députée européenne socialiste.
Et Madame Nevruz Unal Échevine socialiste en Rénovation urbaine-Contrats de Quartier,Prévention,Emploi-Insertion sociale à Ixelles.
Résumé :
Trois panels pour un dialogue international sur la paix
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Panel institutionnel
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Geneviève Van Der Meeren, directrice de la sécurité civile en Belgique
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Christine Jouan Bruneau, experte internationale des programmes de l’UNESCO
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Dr. Maurizio Geri, expert international en paix et sécurité

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Avec des femmes occupant des postes de pouvoir et d’influence :
2. Panel des témoignages
Des interventions poignantes de femmes venues de zones en guerre :
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Oksana Torok (Ukraine)
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Carole Donys et Mallory Djendara (Est du Congo)
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Meydia Zbdou (Syrie)
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Tahani Alamarri (Yémen)
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Sabrine Weis (Palestine)
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Tizri Martin (Israël)
Ces militantes œuvrent chacune, à leur manière, pour une paix durable.
Un moment fort a marqué les esprits : une Palestinienne et une Israélienne ont échangé un geste spontané d’amour, de bienveillance et d’empathie. Comme l’a dit Tizri Martin :
« Quand nous sommes véritablement connectés à quelqu’un, nos différences s’estompent. Je le sais, je le vis. »
3. Panel thématique
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Modéré par Dr. Mariama Sanguiana Camara-Ricci, avec les interventions de :-
Faiza Chaker
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Amina Benzari, consultante ONU
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Brigitte Wada, vice-présidente de la FFPM-Europe
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Marie-Pierre Nyatanyi (Djaïli Mbock asbl)
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Nyota Basele (MICIC)
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M. Hammouti (Istituto di Skriptura)
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Une conférence marquée par l’engagement politique
Dans son intervention, Estelle Ceulemans a rappelé que, dans tous les conflits, les femmes sont en première ligne : elles subissent, soignent, résistent, organisent la survie et œuvrent à la paix.

Pourtant, leur place dans les processus formels de résolution reste marginale.

Elle a exprimé sa déception face à la feuille de route de la Commission européenne : engagements vagues, moyens insuffisants, absence de réelle concertation avec les acteurs de terrain. Elle appelle à une approche ambitieuse, cohérente et féministe de la paix.

Un appel à une initiative législative européenne
Elle plaide pour que l’UE :
reconnaisse la place des femmes dans les processus de paix comme un principe contraignant
garantisse la participation effective des organisations de femmes et syndicats aux mécanismes de médiation et de reconstruction
alloue des financements spécifiques et stables aux initiatives locales portées par les femmes en zones de conflit
impose des clauses de conditionnalité dans les accords commerciaux ou d’aide au développement pour protéger les droits des femmes
« Ce combat est aussi un combat pour la démocratie. Là où les droits des femmes reculent, c’est l’autoritarisme qui avance. »
En tant que députée européenne coordinatrice en Emploi et Affaires sociales, elle a également souligné l’importance de l’éducation et de la formation des filles dès le plus jeune âge, pour développer leur leadership.

Une étape vers une stratégie collective
Cette conférence, riche en échanges et en émotions, marque une étape importante vers la mise en place d’une stratégie européenne forte, collective et engagée pour placer les femmes au cœur des processus de paix.





